Manifestation à Madrid pour
exiger la libération des prisonniers sahraouis de Gdeim Izik.
Madrid, 14 mars 2017 (SPS) Plusieurs militants du mouvement espagnol de
solidarité avec le peuple sahraoui ont manifesté lundi en fin d’après-midi à
Madrid pour "dénoncer l’illégalité du procès des prisonniers politiques du
groupe de Gdeim Izik et exiger leur libération immédiate".
Les manifestants décidés à soutenir la cause
sahraouie jusqu’à l’indépendance de ce dernier territoire africain en attente
de décolonisation et particulièrement les prisonniers politiques du groupe de
Gdeim Izik, injustement et illégalement détenus depuis 2010, ont vivement
protesté devant l’ambassade marocaine à Madrid contre "le procès illégal
qui s’est ouvert lundi à Rabat et ont exigé leur "libération immédiate et
inconditionnelle".
Portant des drapeaux de la République arabe
sahraouie démocratique (RASD) et des banderoles, les manifestants dont certains
représentants des partis politiques espagnoles ont souligné leur mobilisation
jusqu’à ce le peuple sahraoui recouvre tous ses droits et notamment le droit à
la tenue d’un référendum d’autodétermination qui lui permettra de décider de
son avenir.
Le responsable de la société civile du parti
espagnol UPD (union, progrès et démocratie), Pablo Nieva a indiqué que sa
formation politique "a été toujours présente dans diverses manifestations
pour dénoncer "la répression marocaine notamment à l’encontre des
prisonniers du groupe de Gdeim Izik".
Par ailleurs, le même responsable a souligné que
son parti va continuer à soutenir la lutte du peuple sahraoui et d'"exiger
du gouvernement espagnol d’assumer sa responsabilité envers la population
sahraouie."
Cette manifestation, a souligné de son côté le
coordinateur des associations espagnoles amies avec le peuple sahraoui, José
Taboada, "a plusieurs symboliques dont celle notamment de montrer notre
totale solidarité avec le peuple sahraoui et notre soutien indéfectible aux
prisonniers politiques sahraouis qui continuent de souffrir dans les prisons
marocaines ou tous leurs droits sont violés dans la plus grande impunité".
"Nous lançons, a-t-il dit un appel à l’ONU et
à la communauté internationale pour exercer une pression sur le Maroc pour que
ce dernier libère ces prisonniers et se soumette à la légalité internationale
en permettant la tenue d’un référendum d’autodétermination".
La Coordination espagnole des associations amies
avec le peuple sahraoui (Ceas-sahara) qui avait dénoncé jeudi dernier l’illégalité
du procès des prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik a lors de sa
réunion annuelle, tenue dimanche à Saragosse, a indiqué qu’elle compte
"renforcer la solidarité politique et humanitaire et intensifier son
soutien aux prisonniers politiques jusqu’à leur libération".
La Coordination espagnole des associations amies
avec le peuple sahraoui avait déjà organisé à Madrid devant l’ambassade du
Maroc en décembre et en janvier, dates des procès des prisonniers de Gdeim Izik
à Rabat, des manifestations similaires qui ont vu la participation de plusieurs
personnalités politiques dont l’eurodéputée Paloma Lopez et d’autres Espagnols
militant pour la cause sahraouie.
Le procès en appel des prisonniers politiques
sahraouis de "Gdeim Izik" prévu le 26 décembre dernier à Rabat a été
reporté une première fois au 27 janvier 2017 puis au 13 mars.
Les 24 prisonniers politiques sahraouis avaient été
injustement condamnés en 2010 par un tribunal militaire marocain à de lourdes
peines allant de 20 ans à la perpétuité. (SPS)
Publicado por SPS

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